Jamais sans mon épée ni mon étendard ! et mon canard !


Bien qu’elle soit célèbre, il ne reste aucune trace, aucun objet possédé par Jeanne de son vivant. Aucun objet lui ayant appartenu n’a été retrouvé, ni armes ou armure, ni étendard ou épée personnelle. Lors de son procès, Jeanne expliqua elle-même les symboles inscrits sur son étendard :

 « Interrogée si, lorsqu’elle vint à Orléans, elle avait une enseigne, en français estandard ou bannière, et de quelle couleur elle était, elle répond qu’elle avait une enseigne dont le champ était semé de lys, et il y avait là le monde figuré et deux anges sur les côtés (sans doute Sainte Catherine et Sainte Marguerite), et il était de couleur blanche, de toile blanche ou boucassin, et étaient là ces devises : Jhesus Maria, ainsi qu’il lui semble, et les franges étaient de soie ».

L’étendard de Jeanne n’est pas oublié par les mangakas, bien au contraire et nous le retrouvons dans la plupart des représentations de Jeanne quelquesoit le degré de fantaisie du personnage et du scénario. Il rejoint là une tradition du héros/ de l’héroïne qui possède toujours un attribut matériel le/la caractérisant, l’auteur n’ayant pas besoin ici de l’inventer. Si les anges n’apparaissent pas forcément, la fleur de lys dont la symbolique n’échappe pas au lectorat japonais, est retenue voire en constitue le seul élément. Dans le cas de Mahou Shoujo Taruto Magika, la bannière insère par contre de manière opportune, Kyube entre Sainte Catherine et Sainte Marguerite.



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